Association Chrétienne des Parents-Éducateurs du Québec

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C’est l’heure des bilans!

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C’est l’heure des bilans chez nous! Je ne parle pas des bilans mi-parcours que nous devons remettre à la DEM (et que nous aimons tous rédiger, n’est-ce pas? Hi hi!), mais d’un court bilan personnel que je fais périodiquement avec mes enfants. 
 
J’aime bien leur demander ce qu’ils apprécient de leur école-maison ou bien de leur vie en général. Cela me permet de « prendre le pouls » de chacun, en quelque sorte. Parfois, si je suis disposée à recevoir leurs commentaires négatifs (et je ne le suis pas toujours, car cela peut être confrontant!), je leur demande aussi ce qu’ils n’aiment pas de leur vie, ce qui les dérange, ce qu’ils aimeraient changer…
 
Dans l’organisation quotidienne de mon école-maison, j’essaie de concilier les demandes de la DEM, les préférences de mes enfants et aussi mes responsabilités envers eux et envers Dieu. Ce n’est pas toujours possible, évidemment, puisque les enfants ont tendance à vouloir éviter ce qui leur semble difficile ou désagréable, à faire le moins d’efforts possible pour quelque chose qui ne les intéresse pas ou dont ils ne voient pas l’importance. Ils ont un petit penchant égoïste (il faut bien le dire!) qui fait qu’ils ne considèrent pas nécessairement l’ensemble de la situation familiale, mais souvent uniquement leurs propres intérêts.
 
Malgré tout, j’essaie de prendre en compte leur point de vue et de leur accorder une attention particulière. Ce n’est pas évident à faire, parce qu’on est tenté de balayer de la main les choses qui nous semblent dérangeantes ou trop difficiles à réaliser. Une maman déjà épuisée, surmenée ou anxieuse n’a pas besoin de se faire culpabiliser davantage ni de se faire mettre un fardeau supplémentaire sur les épaules…
 
Une fois, en questionnant mes enfants, j’ai été étonnée d’apprendre que l’un d’eux, qui avait 12 ans, était grandement dérangé par le fait que sa porte de chambre, brisée, n’avait pas été remplacée… Nous avions simplement mis un rideau pour fermer l’ouverture et nous pensions que cela était suffisant à ce moment. Un autre enfant m’avait dit qu’il n’aimait pas le fait qu’il y avait plusieurs bacs de vêtements empilés et entreposés de façon permanente dans sa chambre, ce qui lui enlevait beaucoup de place. À première vue, avec mes yeux d’adulte, je trouvais que ces détails étaient insignifiants, que ces enfants étaient quelque peu capricieux et qu’ils étaient capables d’endurer que les choses ne soient pas parfaitement à leur goût. Mais en y réfléchissant un peu plus, j’ai pensé qu’il était probablement profitable que j’essaie de les accommoder, dans la mesure du possible. En fin de compte, dans ces deux cas, nous avons fait l’effort de trouver des solutions pour remédier à ces problèmes et les enfants concernés étaient bien contents d’avoir été entendus!
 
Parfois, quand je demande à mes enfants ce qu’ils aiment faire ou ce qu’ils trouvent de positif à leur quotidien, c’est pour continuer à faire ce qui leur plaît (si c’est réalisable, bien sûr!) ou pour faire plus souvent des activités agréables pour eux. Je tente de développer chez eux les vertus de persévérance, de minutie, de discipline personnelle, mais tout en respectant leurs préférences et leurs goûts.
 
De les entendre nommer ce qu’ils aiment et apprécient peut nous donner un sujet de se réjouir et d’être encouragé!
 
Récemment, quand j’ai demandé à mes enfants ce qu’ils aimaient dans leur école-maison, deux m’ont répondu qu’ils aimaient bien que je leur lise des livres à haute voix (ces temps-ci, c’est « Mon ranch, mon papa et moi » de Ralph Moody!). Cela m’a encouragée, parce que je ne savais pas s’ils appréciaient vraiment ces moments ou si c’était seulement à moi que cela plaisait! Hi hi! D’autres m’ont répondu qu’ils aimaient quand je cuisine des plats spéciaux.
 
Finalement, faire un bilan de son parcours peut être une occasion pour Dieu de nous parler ou de nous révéler des choses que nous devons changer dans notre vie. Parfois, nous devons agir et d’autres fois, il faut simplement réaliser que nous ne pouvons rien faire de plus ou de mieux à ce moment-là, et s’abandonner à Dieu. Et enfin, il y a des temps où nous devrions prendre conscience du fait que accomplissons plutôt bien tout ce que nous devons faire! Cela fait chaud au coeur et à l’âme quand tout se déroule assez bien et que chaque enfant est heureux, n’est-ce pas?
 
Bon mois de décembre à chacun et chacune!

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