Conférencier
Daniel Maurais est pasteur de l’Église Évangélique de Magog depuis juin 1986. Il a servi également au sein de plusieurs comités dont celui de l’ACPEQ pendant de nombreuses années. Lui et son épouse France sont parmi les pionniers de l’école-maison au Québec. Ils ont enseigné leurs huit enfants dès 1987 et ce, depuis le primaire jusqu’à la fin du secondaire. C’est avec une profonde conviction qu’ils ont parcouru cette route pleine de défis sachant que les valeurs transmises à leurs enfants durent toute la vie. Ils ont maintenant huit petits-enfants qu’ils côtoient régulièrement et encouragent à vivre pour Christ.
Rêver
La décision à l’égard de l’école-maison requiert de savoir comment faire avancer le processus de prise de décision, qui est responsable de la décision, quels sont l’importance et le niveau du rôle que chacun des parents y joue, et quelles seront les conséquences de cette décision et des actions entreprises. En effet, les parents-éducateurs espèrent et rêvent de faire mieux, et plus, pour l’éducation de leurs enfants. La nature et les limites de ce rêve laissent paraître ce qui est bon ou mauvais, ce qui est réaliste et ce qu’il coûtera. Mais connaissez-vous le facteur important à considérer ?
Semer dans les larmes
En raison des moyens limités, la tâche de parent-éducateur n’est certainement pas ce à quoi l’on s’attendait et donne l’impression de travailler en vain. Pour plusieurs, le rêve de faire l’école-maison devient une réalité difficile et pénible lorsque le manque de sommeil, les conflits parents-enfants et le manque de motivation des enfants entre autres choses constituent le lot quotidien. Ce qui aurait dû être une expérience merveilleuse pour toute la famille est devenu un mauvais rêve. Il importe alors de comprendre et d’accepter cette réalité afin d’adapter l’enseignement. Nous devons aussi reconnaître qu’à des degrés différents nos enfants nous ressemblent. Nous devons donc nous poser la question: Quelle semence semons-nous?
La récolte
Plusieurs changements surviennent au fil du temps et des diverses saisons de l’école-maison. Les parents font des choix pour leurs jeunes enfants, mais lorsque les enfants arrivent à l’adolescence, lorsque les intérêts des parents et des enfants ne sont plus les mêmes, il incombe aux parents de tenir compte du changement qui s’opère laissant à chacun la responsabilité personnelle de ses choix même si les convictions personnelles des parents ne vont pas dans le même sens. Comment donner la priorité à « bâtir la maison » pour qu’au moment de la récolte un héritage durable soit légué à nos enfants ?
Mise à jour sur la loi 144 et son règlement
Nous répondrons à vos préoccupations et vous fournirons des conseils utiles au sujet de la loi 144 et de son règlement. Megen Zelinka, conseillère juridique, HSLDA, présentera les services que la HSLDA offre aux familles de la communauté d’école-maison et fera un retour sur le travail effectué au cours de la dernière année. (En traduction de l’anglais vers le français)
Patrice Boileau s’entretiendra ensuite avec Christine Brabant, co-présidente de la Table de concertation nationale en matière d’enseignement à la maison, pour discuter des implications de la loi 144 et de son règlement. (En traduction du français vers l’anglais)