Il y a quelque temps, j’ai fait une expérience un peu particulière avec mes enfants, que j’ai partagée sur le groupe Facebook Membres de l’ACPEQ (certains d’entre vous l’ont probablement vue).
L’expérimentation consistait à prendre deux fruits ou légumes frais identiques (ici, des citrons), à les placer dans deux plats séparés, dans une même pièce, dans les mêmes conditions. Pendant deux semaines, il fallait « parler » quelques fois par jour aux citrons, l’un en lui disant de bonnes paroles (« Que tu es beau! Tu sens bon! Tu es merveilleux! ») et l’autre, des insultes, comme « Tu n’es bon à rien! Tu ne sens pas bon! » …
Après un peu plus de deux semaines, nous avons comparé les deux citrons… Le résultat a été frappant! Le fruit auquel nous avions dit de bonnes paroles était pratiquement inchangé, alors que le fruit qui avait reçu des insultes s’était significativement dégradé! Il présentait plusieurs taches de pourriture vertes et brunâtres sur la peau ainsi qu’à l’intérieur.
Une hypothèse pour expliquer ces résultats est que les paroles méchantes sont généralement prononcées avec un ton de voix plus grave et un volume élevé, ce qui produit des ondes de basse fréquence et des vibrations plus fortes, qui agissent comme des micro impacts qui endommagent le fruit (ma théorie personnelle!).
Cette expérience simple, même si elle n’est pas « contrôlée » scientifiquement et qu’elle ne fonctionne probablement pas à tout coup, m’a fait réaliser une fois de plus le pouvoir des mots sur les gens. Par nos paroles, nous avons le pouvoir de bénir et de donner la vie; de la même manière, nous avons le pouvoir de détruire et de donner la «mort», comme Jésus a fait sécher le figuier en le maudissant. « C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, c’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. » (Proverbe 18, 20)
Dans notre quotidien à la maison, avec nos enfants, avec notre époux (épouse), dans notre entourage, nous avons le choix de prononcer des paroles empreintes de bonté ou d’aigreur : « Par elle [la langue], nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction (…). » (Jacques 3, 9-10)
Il est à notre portée de transformer nos malédictions, nos condamnations, nos jugements et nos paroles dures en bénédictions.
Prononcer…
… des paroles qui édifient et fortifient;
… des paroles qui expliquent et mettent en lumière;
… des paroles qui guident et dirigent;
… des paroles qui pardonnent et souhaitent le bien;
… des paroles qui rassurent et réconfortent;
… des paroles qui libèrent et font renaître.
Comme exprimé dans les Proverbes : « La langue douce est un arbre de vie » et « d’aimables paroles sont comme un rayon de miel : douces pour l’âme et bienfaisantes pour le corps. » (Proverbes 15: 4a et 16: 24)
À nous de les prononcer et d’enseigner à nos enfants cette voie (voix).